Ton stress impact ta fertilité ! Comment agir ?

Le stress… probablement l’un des plus grands problèmes de notre ère ! Son impact sur la fertilité a été mis en avant par plusieurs études. Je t’en parle en détail.

Que sais-tu sur le stress ?

Mais le sais-tu ? Le mot « stress » définit, à l’origine, en 1936 (1), une réponse non spécifique du corps pour répondre à une demande de changement et à tous stimuli. À l’origine donc, le mot stress était employé pour une vision « positive ». Ce stress permettant alors au corps de se défendre d’une agression extérieure : une agression, un pathogène, une attaque physique ou physiologique… Stress sans lequel l’espèce humaine se serait peut-être déjà éteinte. Mais le stress peut également avoir un impact fort sur ta fertilité ! On fait le point ensemble !

Dans ce petit article, je fais un bref point sur le stress oxydatif. Le stress oxydatif est l’ensemble des agressions causées par des molécules dérivant de l’oxygène aux cellules de notre corps.
Il a un impact sur la diminution de la fertilité féminine dans des modèles animaux et in vitro, mais aucune étude à ce jour n’a directement évalué la relation chez les femmes. Les expositions associées au stress oxydatif sont : les extrêmes de poids corporel, l’alcool, le tabac et la consommation de caféine.
Il apparait que l’apport de nutriments antioxydants, y compris l’utilisation de multivitamines, a un impact bénéfique dans la fertilité féminine.

Comment agit le stress sur la fertilité ?

Dans une étude réaliser en 2014 sur 501 couple (2), des prélèvements de salive des femmes ont été mesurés afin de mesure leur stress.
Voici ce qu’il se passe physiologiquement dans le corps de ces femmes :

Impact du stress sur ton corps et sur ta fertilité et tes hormones

Régulièrement, les chercheurs ont dosé dans la salive deux marqueurs du stress, le cortisol (davantage représentatif du stress physique) et l’alpha-amylase (stress psychologique). Les résultats, publiés dans la revue Human Reproduction, ont montré que chez les femmes présentant la plus haute concentration salivaire en alpha-amylase, la probabilité de concevoir était à chaque cycle diminué de 29 % par rapport aux femmes avec un faible taux de ce marqueur.

Une autre étude publiée en 2016 dans la revue Annals of Epidemiology (3) a, elle aussi, tenté de quantifier les effets du stress sur la fertilité. Selon les analyses statistiques, la probabilité de tomber enceinte était 46 % inférieure chez les participantes s’estimant stressées durant la période d’ovulation. Un stress plus élevé pendant la période ovulatoire peut réduire la probabilité de conception.

Chez l’homme également, le stress aurait un impact sur la fertilité. D’après une étude parue en 2014 dans Fertility and Stérility, le stress pourrait entrainer une diminution des taux de testostérone, avec un impact sur la quantité et la qualité (mobilité, vitalité, morphologie des spermatozoïdes) du sperme.



Comme tu peux le voir, la science rejoint le bien-être ! Même si les scientifiques n’ont pas encore expliqué en détails les processus, on remarque que le stress a un vrai impact en agissant au niveau hormonal, mais aussi, et ça, on en parle quand même moins souvent : de manière indirecte, en ayant un impact sur la libido !
Et qui dit baisse de la libido, dit moins de chance de concevoir (je suis sûr que je n’ai pas besoin de schéma à faire ici 😉)

Alors comment agir pour mettre toutes les chances de ton côté ?

  1. On diminue le stress oxydatif :
    Et pour cela, focus alimentation ! Aucune surprise ici : manger des fruits et des légumes de saison, de qualité réduit le stress oxydatif. Je te conseille de privilégier les aliments riches en substances antioxydantes et en vitamine C qui contribuent à protéger les cellules contre le stress oxydatif.
    Par exemple :
    – Les légumes crucifères (brocolis, chou, chou-fleur, blettes…),
    – les légumes oranges (carottes, potiron, poivron, orange …)
    – les fruits rouges et notamment les baies,
    – les aromates (cannelle, curcuma, cumin, muscade, gingembre…) ;
    – les aliments riches en oméga 3 (petits poissons gras, différentes huiles…)

    Pour réduire le stress oxydatif, bouger son corps en douceur est aussi un bon moyen ! En douceur, pourquoi ?
    Car du sport à trop haute dose, ou trop intensif peut avoir autant un impact stressant que quelqu’un qui n’en fait pas du tout !
    On vise donc l’équilibre entre trop et pas du tout !
  2. On se repose ! Je t’invite à prendre du temps pour toi, pour ton couple !
    Organiser une soirée cocooning plaid/ film,
    Prendre le temps d’aller te /vous promener dans la nature pour oxygéner ton/vos corps.
    Rejoindre vos amis et profiter vraiment de ce moment.
    Aller faire du sport.
    Partir en week-end, aller au spa…, ou juste rester sous la couette tout un week-end !
  3. On apaise le corps et l’esprit ! Méditation, relaxation, yoga, Sophrologie…
    Tu trouveras en bas de l’article une sophronisation (gratuite) pour venir te poser, et apaiser ton corps, ton esprit et venir te reconnecter à ton ventre.
  4. Mettre à distance les relations toxiques ! Je finirai sur ce point qui me parait hautement important !
    Mets à distance les relation qui te font du mal ! Si ce n’est pas OK pour le moment de voir ta copine Josette devenir maman, explique lui, et met de la distance.
    Si voir tonton Marcel te poser 10 fois la question « c’est pour quand » : refuse le repas de famille.
    Si dans ton travail, tu ressens un stress trop fort, si tu subis du harcèlement moral : essaye d’en parler avec tes RH, ou envisage de changer de travail…

Et toi ? Quels stress tu aimerais mettre à distance ? As-tu déjà mis des choses en place ?

Tu peux commencer par te reconnecter à ton corps et ton ventre :

On peut également faire le point ensemble sur ton stress ensemble pour agir en profondeur !


J’espère que cet article, tu auras permis d’y voir + clair !
Si tu as des questions surtout n’hésite pas à me les poser en commentaires !

Avec douceur et bienveillance

Aurélia


Les références de cet article sont :

  1. Selye H. A syndrome produced by diverse nocuous agents. Nature. 1936; 138(3479, July 4):32
  2. Preconception stress increases the risk of infertility: results from a couple-based prospective cohort study—the LIFE study C.D. Lynch,*, R. Sundaram, J.M. Maisog, A.M. Sweeney,and G.M. Buck Louis
  3. The impact of periconceptional maternal stress on fecundability, ShekufeAkhterMS, MicheleMarcusPhD, Rich A.KerberPhD, MaiyingKongPhD, Kira C.Taylor PhD

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *